Les traces laissées par les individus malveillants sur Internet sont loin d’être insignifiantes. En effet, celles-ci peuvent révéler des indications sur personne (physique, mental…), ainsi que nous aider à localiser cette dernière (grâce aux adresses IP, à la géolocalisation…). Les crimes traqués peuvent aussi bien être « anodins » (le téléchargement illégal entre autres, dont l’HADOPI est chargée) que graves et donc entraîner des conséquences irréversibles (dégâts humains ou matériels dans le cas du terrorisme ou de la pédophilie, par exemple).
Les différents gouvernements dans le monde ont bien compris qu’Internet était un moyen très utile pour repérer les criminels et se lancent progressivement dans une course à la surveillance rapprochée des données susceptibles de pouvoir conduire à un individu suspect.
D’autre part, les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) sont souvent impliqués et se retrouvent face à un dilemme : faut-il privilégier l’abonné et taire les sites qu’il visite ou faut-il prendre part à la lutte contre la cybercriminalité et ainsi informer le gouvernement de ces derniers ?
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